Résumé : Personne ne s’explique que Vane Weston ait pu survivre, enfant, à l’ouragan qui a tué ses parents. A son réveil, étendu parmi les débris laissés par le passage de la tempête, il n’avait pas le moindre souvenir de son passé — à l’exception du beau visage d’une fillette ballottée par les vents. Malgré les années qui passent, l’inconnue rend de temps en temps visite en rêve au jeune homme, qui s’accroche à l’espoir qu’elle ne soit pas qu’un fantôme. Il ne croit pas si bien dire. Mais si la jeune fille, Audra, est bien un être de chair et de sang, elle n’a en revanche rien d’humain ! C’est une sylphe, une créature liée au vent, qu’elle sait manipuler pour voler dans les airs, transmettre des messages ou livrer bataille. Sa mission ? Le protéger. Malheureusement, l’histoire se répète — Une maladresse et Audra révèle à leur pire ennemi l’existence du garçon… Celle qui vient peut-être d’annoncer la mort du garçon est aussi son seul espoir de survie : le jeune homme n’a que quelques jours pour comprendre qui il est vraiment ou c’est la mort qui l’attend. Les nuages s’amassent au-dessus d’eux, et un vent mauvais balaie les sables du désert… Survivront-ils à l’orage qui se lève à l’horizon ? Retrouvez la patte unique de Shannon Messenger, de dialogues malicieux en scène d’affrontements homériques, pour une histoire fantastique ou brille une fois encore son immense inventivité. A propos du résumé : Je trouve le résumé tout à fait correct, mais trop long pour être véritablement accrocheur, il en dévoile presque trop sur ce roman dont il pourrait presque être un prologue. Résultat ? Le début du livre n’est qu’un développement du résumé sans véritable ajout d’informations. L’auteure : Shannon Messenger est américaine et diplômée de cinéma. Elle est l’auteure de la saga Gardiens des Cités perdues et de la trilogie Let the sky fall, toutes les deux en cours de publication. Le titre et la couverture : Comment ne pas penser à la célèbre chanson d’Adèle, Skyfall, en voyant ce titre non traduit ? Je l’avais en tête à chaque fois que je posais les yeux dessus. Dommage de la part des Editions Lumen d’avoir voulu jouer la carte du blockbuster américain. C’est la couverture plus que le titre ou les avis mitigés que j’avais pu lire précédemment qui m’a attirée. Parce qu’Audra, le personnage qui y est représentée, me ressemble un peu, porte le même débardeur noir à bretelles que je mets régulièrement, parce qu’elle a les yeux bleus, parce qu’elle contrôle l’air qui est mon élément favori et parce que la couverture est bleue. Et que le bleue est une de mes couleurs favorites. Je sais, c’est bas de choisir un livre pour sa couverture :P Surtout que la couverture originale [reprise elle dans tous les autres pays qui ont, eux, traduit les titres dans leur langue (ne cherchez pas la logique française, elle n’existe pas)] m’attire beaucoup moins. J’aurais peut-être mieux fait de la regarder avant d’acheter ce livre… Mon avis sur l’histoire : Globalement, je n’ai pas été emballée par Let the sky fall. Le début de l’histoire m’a semblé inintéressant, répétitif, presque agressif, peut-être en partie à cause de la quatrième de couverture qui est très détaillée, mais aussi à cause du style de l’auteur que j’ai trouvé très haché et simple (qui est peut-être dû à la traduction). Dès le départ, le récit à la première personne du singulier et donc d’un point de vue interne impose sans aucun filtre les pensées des deux personnages (qu’on suit à tour de rôle) au lecteur. Audra, la sylphe au lourd passé chargée de protéger Vane en toute discrétion, est un personnage dur, amer, agressif. Elle n’a aucun tact, elle est stricte et ressasse constamment ses erreurs passées. Elle n’a pourtant que dix-sept ans ! Au contraire, Vane est un adolescent banal sans véritable caractère dont le but ultime semble être de pouvoir enfin embrasser une fille. Evidemment, il présente une plastique de rêve devant laquelle Audra tombera naïvement en pâmoison, s’interrogeant sur ces étranges sentiments qui l’assaillent et qu’elle ne comprend absolument pas… cela fait pourtant dix ans qu’elle surveille Vane constamment, mais ce n’est que lorsqu’elle commet une erreur et qu’elle lui dévoile son existence qu’elle se rend compte de cette attirance physique. Personnellement, je n’ai pas trouvé cela très crédible et le comportement presque caricatural des deux adolescents m’a plus agacée qu’autre chose. Ce n’est qu’à partir d’une centaine de pages que l’histoire commence à devenir un peu plus intéressante. On rencontre la mère d’Audra, on découvre une relation mère-fille plutôt originale qui nous raccroche au livre. L’histoire se met enfin en marche, des révélations sont faites un peu plus loin dans le récit et redonne un peu d’intérêt au livre, Vane s’affirme un peu plus ce qui rend les dialogues globalement plus passionnants et les confrontations entre les personnages plus intenses. Ce qui m’a le plus étonnée dans ce livre est ce quasi huis-clos : Il y a très peu de personnages (une douzaine en tout et pour tout), les deux principaux et leurs mères respectives représentant l’essentiel de l’intrigue. Les autres restent très secondaires, voire simplement évoqués. Les relations, hormis celle liant Audra à Vane, restent donc très classiques : parent/enfant ou amicale. C’est tout. Cependant le milieu du livre se lit bien, le monde créé par Shannon Messenger est intéressant. Moi qui suis fan de mythologie, notamment germanique, j’ai apprécié de retrouver une version moderne des sylphes. Néanmoins je ne le trouve pas abouti, peut-être justement à cause de la pauvreté du roman au niveau des personnages et également car on découvre ce monde qu’à travers les paroles et les pensées d’Audra. Tout ce qui tourne autour de la maîtrise des vents par les sylphes, le complot, la guerre contre Raiden (le grand méchant de l’histoire) et tout ce qui aurait pu donner une touche d’originalité et de la prestance au livre passe presque au second plan derrière l’énième romance adolescente classique : un premier amour interdit mais hélas tout à fait impossible à refouler. Malgré une bonne idée de départ, c’est sur une fin somme toute prévisible que s’achève le premier tome de cette trilogie. Je ne suis pas certaine de lire la suite. J’aurais aimé découvrir un monde fantastique approfondi et crédible, des personnages intéressants et auxquels on peut s’attacher mais j’ai lu une énième romance jeunesse entre deux ados naïfs. Dommage, il y avait vraiment du potentiel. Avez-vous lu Let the sky fall ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? Sinon comptez-vous le lire ? J’attends vos avis avec impatience ;) Infos pratiques :
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